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Le bafflage newtonien  facile.

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la même simplicité qui rend le Newtonien peu coûteux le rend également adapté à une amélioration facile et efficace.

La plupart des amateurs savent qu'il est important de minimiser la lumière parasite, mais peu semblent comprendre comment s'y prendre .

L'objectif et de s'assurer que la seule lumière atteignant votre oculaire provient directement du miroir primaire de l'instrument via le miroir secondaire.

Toute autre illumination qui se dirige vers le plan focal est considérée comme une lumière parasite qui réduit le contraste de l'image. 

L'extrémité avant

L'une des sources les plus importantes d'éclairage indésirable résulte d'une longueur de tube insuffisante à l'extrémité du porte-oculaire du télescope. Dans une telle situation, la lumière parasite peut atterrir directement sur la lentille de champ de l'oculaire et produire un flot d'éblouissement destructeur de contraste.

Comment vérifier : pour commencer, retirez l'oculaire et enfoncez le porte-oculaire aussi loin que vous le pouvez. (Tous les tests décrits dans cet article sont mieux effectués à la lumière du jour.) Regardez dans le porte-oculaire et placez votre œil sur le bord du barillet du porte-oculaire le plus proche du miroir principal. En ignorant l'image dans le miroir secondaire, si vous pouvez voir au-delà du haut du tube, vous avez un problème. Sinon, votre télescope réussit ce test et vous pouvez passer au suivant.

Que faire : La solution à ce problème est très simple : faites une extension de tube suffisamment longue pour bloquer le chemin de la lumière parasite. Vous pouvez juger de la longueur supplémentaire dont vous avez besoin en tenant une règle contre la paroi du tube à l'opposé du porte-oculaire pendant que vous effectuez le test décrit ci-dessus. Bien qu'un tube d'extension soit le meilleur, vous pouvez éliminer ce problème avec une section de "tube virtuel" semi-circulaire qui bloque simplement la région du ciel visible à travers le porte-oculaire. L'un ou l'autre peut être fabriqué à partir de carton ou d'une feuille légère de plastique noir et de bandes Velcro auto-adhésives.

L'arrière-plan

Si la lumière provenant de l'avant du tube est l'ennemi public n°1 dans la lutte contre la lumière parasite, alors la lumière provenant de l'arrière du tube qui fuit autour du miroir primaire doit être n°2. Selon la conception de la cellule miroir de votre télescope, cela pourrait être un problème important.

Comment vérifier : Encore une fois, regardez dans le porte-oculaire intégré (sans oculaire) et dirigez votre attention sur l'image du miroir primaire reflétée dans le secondaire. Pouvez-vous voir au-delà du miroir principal et à l'arrière du tube ? Une grande quantité de lumière parasite peut atteindre le plan focal à partir de cet emplacement, en particulier si vous observez à proximité de lampadaires avec votre télescope posé sur une surface de couleur claire telle que du béton ou, pire encore, de la neige.

Que faire : La solution la plus simple consiste à couvrir complètement l'extrémité arrière du tube. Malheureusement, cela bloquera le flux d'air et nuira à la capacité du miroir à se stabiliser avec la température de l'air ambiant, ce qui est nécessaire si le télescope fonctionne au mieux. Une meilleure solution consiste à couper un anneau de plastique qui s'étend du bord extérieur du dos du miroir à la paroi du tube intérieur. Cela permettra à l'air de circuler librement tout en accomplissant notre objectif déconcertant.

Vous voudrez que cet anneau soit aussi antireflet que possible, alors utilisez la peinture noire la plus mate que vous puissiez trouver en conjonction avec un matériau qui a une texture rugueuse. Si vous utilisez un matériau plastique lisse, poncez-le d'abord avec un papier de verre grossier avant de peindre. Mieux encore, installez un anneau en plastique lisse de manière à ce que sa surface soit légèrement inclinée vers la paroi du tube (voir le schéma à la page 132). Cela garantira que la lumière frappant ce déflecteur sera déviée de l'axe optique de la lunette.

Avec les sources de lumière parasite ci-dessus éliminées, les plus grandes batailles ont été gagnées, mais des améliorations sont encore possibles.

Le niveau suivant

Jusqu'à présent, nous n'avons traité que de la lumière qui a un chemin plus ou moins direct vers le plan focal, mais qu'en est-il des autres sources ?

De nombreux amateurs pensent que la première ligne de défense dans la lutte contre la lumière parasite est une couche de peinture noire mate à l'intérieur du tube. Mais en ce qui concerne le déconcertant, la plupart des tubes ne font absolument rien. Les oscilloscopes à tube en treillis, par exemple, ne sont pas nécessairement plus sujets aux problèmes de lumière parasite que les modèles à tube plein. Le carénage recouvrant les membres de la ferme aidera à garder la saleté et la rosée hors de l'optique, mais ne fait généralement rien d'autre. Tant que les rayons lumineux parasites n'ont pas de chemin vers l'oculaire, ils ne poseront pas de problème significatif. (La seule exception se produit lorsque vos optiques sont très sales et que vous observez dans un environnement lumineux. Dans une telle situation, la poussière sur vos optiques dispersera la lumière non focalisée dans toutes les directions, y compris vers l'oculaire.)

Indépendamment du style de télescope, cependant, il y a deux endroits où avoir une sorte de tube fait une différence.

À l'opposé du porte-oculaire

Comme Harold R. Suiter l'a souligné dans le numéro de janvier (« Lumière parasite dans les télescopes », page 141), la zone du tube opposée au porte-oculaire peut avoir un impact significatif sur le contraste de l'image. En effet, l'oculaire "voit" une grande surface de paroi du tube (qui peut être considérée comme une source de "bruit" visuel) par rapport à la zone occupée par le miroir secondaire (qui délivre le "signal" du miroir primaire) . Le résultat peut être un rapport signal/bruit moins qu'optimal, visible sous la forme d'un éclaircissement du ciel en arrière-plan et d'une réduction du contraste de l'image.

Comment vérifier : Regardez dans le porte-oculaire et notez quelle partie de la paroi du tube directement derrière le miroir secondaire est visible. C'est le domaine qui demande de l'attention.

Que faire : La peinture noire mate a généralement une réflectivité de l'ordre de 5 %. Le papier floqué est bien meilleur, car il ne reflète que 1 % de la lumière incidente. Couvrez toute partie de la paroi du tube que vous pouvez voir avec du papier floqué. Une autre stratégie utile consiste à empêcher la lumière d'atteindre cette partie du tube en premier lieu. C'est un autre avantage d'un tube plus long - en effet, il projette une ombre sur cette région. Une lèvre étroite (14 pouces) à l'avant du tube aidera également. Vous pouvez le faire en utilisant un coupe-froid en mousse noire autocollante.

Une autre solution consiste à installer un petit déflecteur annulaire au bas du tube de tirage de votre porte-oculaire. Cette option n'est généralement viable qu'avec des porte-oculaires raisonnablement hauts (qui sont généralement bien meilleurs que les modèles à profil bas lorsqu'il s'agit de repousser la lumière parasite). Correctement dimensionné et installé, un tel déflecteur peut être très efficace.

La façon la plus simple de fabriquer le déflecteur est de couper un anneau d'environ la bonne taille, puis de le faire glisser dans le tube de mise au point jusqu'à ce que tout ce qui soit visible soit le miroir secondaire et un peu plus autour de lui. Il est préférable de pécher par excès en rendant l'ouverture trop grande, car une ouverture trop petite étouffera une partie de la lumière hors axe et se traduira par un plan focal qui n'est entièrement éclairé qu'en son centre.

Près de la Primaire

La lumière qui rebondit sur la paroi du tube près du miroir principal peut également être une source de lumière parasite.

Comment vérifier : Regardez dans le porte-oculaire et vérifiez l'image réfléchie par le miroir secondaire. Quelle partie de l'arrière du tube pouvez-vous voir autour du miroir principal ? Si seuls le miroir principal et sa cellule sont visibles, vous n'avez rien à craindre. Cependant, si votre miroir secondaire est assez grand pour montrer une partie de la paroi du tube à l'arrière de la lunette (et c'est probable), vous avez un autre domaine sur lequel travailler.

Que faire : Ici encore, le papier floqué est utile. Installez une pièce suffisamment grande pour couvrir la zone du tube vue depuis le porte-oculaire. Une autre approche consiste à installer un déflecteur annulaire juste devant la zone visible. Cela aura pour effet de projeter une ombre sur le tube le plus proche du miroir primaire. Ne faites pas cet anneau trop grand, cependant (14 pouces de haut devrait être bien) - vous ne voulez pas qu'il bloque l'un des miroirs primaires ou force les courants du tube dans le chemin de la lumière.

Hors secondaire

Selon la conception de votre porte-miroir secondaire, vous pourriez avoir une autre utilisation du papier floqué.

Comment vérifier : regardez dans le porte-oculaire et voyez quelle partie de la cellule du miroir secondaire est visible. Vous pourriez même vous retrouver à regarder le bord partiellement aluminisé du substrat de verre nu, selon le type de support diagonal dont votre télescope est équipé.

Que faire : Si vous avez un support standard (celui qui entoure le bord du miroir), vous souhaiterez peut-être fixer du papier floqué sur la partie qui fait face au porte-oculaire. De même, si votre support laisse le bord de la diagonale exposé, du papier floqué (ou de la peinture - si vous avez une main ferme et êtes prêt à travailler soigneusement et lentement) appliqué sur le verre nu vous aidera.

Pensées finales

À présent, le refrain "regardez dans le porte-oculaire" commence probablement à vous sembler assez familier. Cela revient encore et encore parce que dans le jeu déconcertant, ce qui compte est ce que vous voyez au niveau de la mise au point. Si la lumière parasite n'a pas de chemin vers le plan focal, elle peut être ignorée en toute sécurité. La lumière qui doit faire deux rebonds ou plus sur le tube avant d'atteindre l'oculaire est tellement diminuée qu'elle a peu de conséquence. En supposant une peinture noire mate avec une réflectance d'environ 5%, la lumière ne sera que 1/4% aussi intense après deux réflexions - ce qui ne vaut guère la peine de s'inquiéter.

Certains fabricants de télescopes utilisent une série de chicanes annulaires le long de l'intérieur du tube. Cette approche est probablement née d'une tentative d'imiter les chicanes trouvées dans les réfracteurs - des instruments avec des problèmes de chicanes nettement différents. Si vous apportez les modifications suggérées ci-dessus, les déflecteurs annulaires ne seront pas nécessaires et pourraient même nuire aux performances de votre télescope en forçant les courants du tube (qui ont tendance à s'accrocher aux parois du tube) dans le trajet de la lumière. Si vous n'êtes pas convaincu d'avoir couvert toutes les bases, faites simplement un dessin à l'échelle de votre télescope et essayez de trouver un chemin de rayon de la paroi du tube à l'oculaire qui n'a pas été traité par les techniques décrites ici. N'oubliez pas qu'il ne suffit pas que le rayon rebondisse sur le tube et frappe le miroir primaire - il doit terminer son trajet jusqu'au plan focal pour compter !

Une fois que vous aurez terminé les étapes décrites ici, vous aurez effectivement dérouté votre newtonien. Toutes nos félicitations. Vous êtes arrivé au point où vous pouvez arrêter de vous inquiéter et commencer à observer !

L'éditeur associé GARY SERONIK est un fabricant passionné de télescopes qui s'intéresse particulièrement à l'optimisation des performances des réflecteurs newtoniens.

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